2012-03-06 – Saint-Josse a amorcé un virage visible pour tous ceux qui connaissent cette commune bruxelloise. Parmi les indicateurs qui permettent d’objectiver cette évolution figurent une impressionnante série de projets, publics et privés, qui fleurissent et annoncent le nouveau visage que Saint-Josse aura dans les années à venir.
Les autorités communales sont actrices de ce changement. Elles l’anticipent, y travaillent et y injectent les éléments facilitateurs. Elles tendent à tirer la localité vers le haut tout en mettant en place les garde-fous indispensables au maintien de la mixité sociale, culturelle et générationnelle de la population.
Une nouvelle image
Cette année encore, la presse épinglait Saint-Josse comme la commune la plus pauvre du pays, selon un seul indicateur : la contribution à l’impôt des personnes physiques (IPP). Cet indicateur représente certes une réalité mais la commune estime que l’impact de la médiatisation qui entoure ce chiffre isolé est totalement disproportionné. Ce chiffre occulte en effet d’autres réalités qui, elles, ont tendance à rester dans l’ombre.
C’est pourquoi, la commune a décidé de travailler – aussi - à sa communication et surtout, à la valorisation de son action, de ses valeurs, de ses habitants et commerçants, de ses projets. Outre la panoplie classique liée à une charte graphique, elle initie, organise ou soutient quelque 120 événements chaque année. Ce sont autant d’occasions de rencontrer les habitants et de partager des moments de convivialité. Cette stratégie événementielle est essentielle car elle crée des opportunités récurrentes de concertation informelle, de communication directe, d’échanges d’idées, de cohésion.
Un inventaire, une cartographie
Dans le but de rendre visible le changement qui se dessine, la commune a aussi dressé uninventaire de tous les projets importants, publics ou privés. Cet inventaire sera mis à jour régulièrement de telle sorte qu’il permette une véritable cartographie du changement : nouvelle crèche ; rénovation de tours (les 6 immeubles les plus hauts de Belgique se trouvent à Bruxelles et 5 d’entre eux se situent à Saint-Josse - Dexia, Madou, Belgacom, Astro - ou à proximité immédiate : Tour des Finances) ; contrats de quartier ; aménagement d’espaces verts ou publics (Quartier Saint-Lazare, Place Rogier…) ; mobilité (projet de piétonnier sur le tronçon de la Chaussée de Louvain entre la Place Madou et la Place Saint-Josse…) ; culture ; etc.
Les forces vives
Avec 60 langues et plus de 125 nationalités différentes présentes sur un petit km2, le patrimoine est avant tout humain à Saint-Josse. Le journal communal «Joske» présente donc chaque mois un portrait d’un habitant ou d’une personnalité en lien avec la commune. A chaque fois, les gens évoquent le côté village de la commune et la multi-culturalité comme une grande richesse. Depuis 2010, la commune réalise aussi chaque année une opération «portraits» qui permet de se faire une idée assez juste de Saint-Josse. Le site communal est en train de s’étoffer d’une rubrique Who’s who avec tous les portraits réalisés. Des images fortes qui ne peuvent pas tricher.
Plus d’infos: www.stjosse.irisnet.be
