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Première en Belgique: une ferme urbaine sur le toit des abattoirs d’Anderlecht

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2012-07-17 - Selon une étude réalisée par les facultés Saint-Louis, le développement de l’agriculture et de l’alimentation durable pourrait créer plusieurs milliers d’emplois en Région de Bruxelles-Capitale. La ministre bruxelloise de l’Environnement et de la Rénovation urbaine souhaite donc reconvertir les surfaces inutilisées en les dédiant au maraîchage. Un premier projet de ferme urbaine verra le jour sur le toit des abattoirs d’Anderlecht.

7.755. C’est le nombre d’emplois que pourraient créer l’agriculture et l’alimentation durable en Région bruxelloise, selon une étude des facultés Saint-Louis et du bureau d’études Greenloop. Des emplois (production, transformation, distribution, Horeca…) principalement destinés aux Bruxellois, jeunes et peu qualifiés. « Une opportunité à saisir dans notre capitale où le chômage atteint 20%, souligne la ministre, d’autant plus que l’alimentation durable connait un véritable engouement de la part des Bruxelloises et Bruxellois, en atteste la multiplication des potagers privés ou collectifs ces dernières années ».

Mais développer l’agriculture à Bruxelles implique de changer d’échelle. C’est pour cela que la ministre soutient les projets agricoles sur les terrains bruxellois mais aussi sur les espaces sous-utilisés comme les toitures. C’est dans ce cadre qu’un premier projet de ferme urbaine de grande ampleur va voir le jour sur le toit de la nouvelle halle alimentaire des abattoirs d’Anderlecht. Y seront cultivés des produits locaux: choux de Bruxelles, asperges, chicons, champignons, salades, épinards ou encore poireaux. Cette ferme urbaine de 3.000 m² sera subsidiée par la Région bruxelloise et les fonds européens FEDER. Le projet alimentera un nouveau restaurant, ainsi qu’un magasin. La ferme devrait être opérationnelle mi-2014.

Elle fait partie d’un projet global de développement du site des abattoirs de plus de 21 millions d’euros, développé par la société ABATAN, gestionnaire du site. Ce projet vise à réorganiser les activités des abattoirs d’Anderlecht sur le site, en ouvrant celui-ci sur le quartier de Cureghem, en pleine reconversion, notamment grâce à des investissements publics (contrats de Quartiers Durables, SDRB, etc.).