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Tracé du futur Métro Nord

Tracé du futur Métro Nord

2013-02-28 - Le gouvernement régional bruxellois a choisi aujourd’hui le tracé du Métro Nord, le prolongement du métro bruxellois en direction de Schaerbeek et d’Evere, sur proposition de la ministre des Travaux Publics et des Transports.

C’est le tracé «Schaerbeek dense» qui a été retenu (cfr. plan). Celui-ci présente le plus grand potentiel de fréquentation et constitue le parcours le plus court et donc le moins coûteux des trois variantes étudiées. Les détails du trajet et l’implantation exacte des stations de métro seront déterminés après concertation avec les communes de Schaerbeek et d’Evere. L’objectif est de débuter la construction en 2018. La mise en service est prévue pour 2022. Le coût total du projet s’élève à 570 millions d’euros.

Le point de départ sera la Gare du Nord. L’étude réalisée tient compte de la création d’une station tous les 700 mètres. A titre de comparaison: à Paris, la distance entre deux stations est de 1 km en moyenne, mais dans le métro bruxellois actuel, cette distance moyenne est inférieure à 500 mètres. Le gouvernement bruxellois a décidé que l’implantation des stations devra être choisie de façon à offrir une correspondance optimale avec le train, le tram et le bus. Le terminus de la nouvelle ligne n’est pas encore déterminé: Bordet et Haren sont deux possibilités.

L’extension du métro au nord est nécessaire pour répondre à la demande croissante en transports publics entre le centre de Bruxelles et le nord de la Région. Cette demande a été chiffrée à plus de 6.000 voyageurs par heure, un nombre trop élevé pour être desservi par de meilleures correspondances  de trams et métros en surface. Un prémétro n’est pas non plus en mesure de répondre à ce nombre de voyageurs. Une étude socio-économique réalisée l’année passée en automne a révélé qu’une nouvelle ligne de prémétro Nord serait saturée dès sa mise en service (elle aurait immédiatement 162% de taux de charge).

En ce qui concerne le type de métro, l’étude privilégie le métro automatique au métro manuel. Le cout d’investissement est cependant légèrement plus élevé (+4,5%), mais la vitesse, la fréquence ainsi que la capacité sont supérieures, ce qui entraînera une réduction des frais d’exploitation.