2014-10-31 – Consommer des produits frais, locaux et de saison: le concept est à la mode mais la vie active laisse peu de temps pour le concrétiser. C’est pour y remédier qu’est née «La Ruche Qui Dit Oui». Après avoir fleuri un peu partout en France depuis 2011, ce concept commence à faire des émules chez nous. À Bruxelles, l’une de ces «Ruches» est sur le point de s’ouvrir sur le site de Tour et Taxis.
L’idée est simple: elle consiste àmettre en relation des producteurs locaux et des consommateurs potentiels. Les premiers proposent leurs produits (fruits, légumes, viandes, fromages, pains, etc.) sur une plateforme en ligne. Ils fixent librement le prix et la quantité à atteindre pour les livrer. Les seconds ont six jours pour passer commande s’ils sont intéressés. Si le quota fixé est atteint, le producteur livre alors la marchandise dans un point de retrait unique où les clients pourront venir la rechercher. L'inscription sur le site www.laruchequiditoui.be/5154 est entièrement gratuite, sans obligation d'achat ni frais d'abonnement: on ne paie donc que les produits commandés et livrés.
Dès le jeudi 4 décembre, les achats pourront être retirés tous les jeudis à Tour et Taxis entre 16h30 et 18h30. Le «Event parking» est accessible gratuitement pour les clients de la «Ruche».
Mais La «Ruche » de Tour et Taxis est encore en phase de construction, c’est-à-dire qu’elle recherche des fournisseurs, mais surtout des membres intéressés. Une quarantaine de membres sont déjà inscrits mais il en faudrait davantage pour assurer les premières commandes. «J’espère pouvoir proposer une première sélection de produits fermiers début décembre, précise Laurence Claerhout, initiatrice du projet. Mon objectif est de soutenir une agriculture fermière, créatrice d’emploi et de bien-être social, mais aussi de permettre aux habitants et navetteurs de Bruxelles Centre de se procurer une alimentation de qualité, à un prix plus juste. »
De véritables marchés éphémères
En tant que responsable de la «Ruche», elle assumera différentes missions. Elle devra notamment développer le dialogue entre clients et producteurs pour orienter au mieux les offres. «La plateforme de vente en ligne favorise les échanges directs mais l’objectif est bien sûr que acheteurs et fournisseurs se retrouvent lors des distributions, véritables marchés éphémères», explique-t-elle. Au fur et à mesure, la variété des produits proposés devrait s’élargir.
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