2013-10-04 – L’ancienne caserne des pompiers, un des joyaux de la place du Jeu de Balle, a été réinaugurée mercredi par les Échevins des Propriétés communales et des Affaires économiques de la Ville de Bruxelles. Grâce à un étroit partenariat avec Atrium, Agence Régionale du Commerce, la Régie foncière de la Ville de Bruxelles est parvenue à réhabiliter les lieux à la hauteur de l’engouement que suscite ce noyau commercial. En effet, quelque 6.500 piétons parcourent quotidiennement les rues Haute et Blaes, et la place du Jeu de Balle.
C’est en 1853 que la place du Jeu de Balle vit s’élever la caserne des pompiers Joseph Poelaert. En 1982, elle devint trop exiguë pour accueillir les soldats du feu qui déménagèrent à l’avenue de l’Héliport. Dans le courant des années ’80, l’espace a été repensé en logements (71 unités) et en magasins (23, en ce compris les 6 de la place du Jeu de Balle et de la rue des Renards).
Entamé en mars 2011, le réaménagement du site comportait deux volets.
- D’une part, l’installation d’une grille visant à réduire les nuisances provoquées par des comportements peu civiques: la cour est à présent ouverte aux piétons en journée, mais en soirée elle devient accessible aux seuls locataires détenteurs d’un badge. Les coursives longeant les façades ont été supprimées de sorte à permettre aux commerces de gagner un bon mètre et d’être plus visibles pour les passants. Afin d’harmoniser l’ensemble architectural, les klinkers ont été remplacés par des pavés.
- D’autre part, le pavillon central a été totalement rénové pour y accueillir un établissement Horeca.
Le coût de l’opération supporté par la Régie foncière s’élève à 4.341.880€.
Une enquête réalisée par Atrium auprès du quartier (commerçants et clients) a dévoilé les attentes de ses visiteurs. Ils désirent voir s’implanter des commerces de qualité axés sur la récupération et la transformation créative, en lien avec le marché aux puces, tout en mettant l’accent sur le développement durable. Les onze commerces présents aujourd’hui dans la cour proposent des objets recyclés ou fabriqués à l’aide d’éléments recyclés, parfois détournés de leur usage initial. Par exemple: vêtements fabriqués à partir de textile de récupération, vente de meubles, décoration, bijoux, luminaires, customisation de vieux objets, œuvres d’art à partir de matériaux réutilisables.
L’aboutissement de ce chantier est aussi l’occasion de mentionner la participation active de l’«Association des Amis du Vieux Marché» et de l’«Association des Commerçants du Quartier Bruegel et des Marolles» à cette renaissance de l’ancienne caserne, ainsi que le dynamisme qu’elles apportent à la vie du quartier.